
La conduite accompagnée permet à un jeune, dès ses 15 ans, d’accéder à l’exercice de la conduite. Il s’approprie ainsi une pratique et des règles indispensables de la Sécurité routière. Pour cela, il existe trois types d’apprentissage.
L’AAC
Modalités
L’Apprentissage Anticipé de la Conduite est un excellent moyen d’accéder à la pratique automobile. Les conditions sine qua none sont d’être âgé au moins de 15 ans, d’avoir l’accord de son représentant légal et celui de son assureur. L’élève devra au préalable suivre une formation en école de conduite. Elle comporte une évaluation des prérequis, une préparation au code de la route et 20 heures au minima de conduite.
Une fois le code en poche, le jeune reçoit une attestation de fin de formation initiale, l’AFFI.
Ensuite, il peut avoir plusieurs accompagnateurs, même s’ils ne sont pas de sa famille. Ils détiennent le permis B depuis au moins 5 ans sans interruption et de l’accord de leur assureur. Ils ne doivent être responsables d’aucun délit pénal. L’apprenti doit alors conduire 3000 km en un an avec l’accompagnateur.
Avantages
Selon le site de la Sécurité Routière, le taux de réussite de l’AAC est de 75% contre 57% pour l’obtention du permis B avec la formule classique. De plus, le jeune obtient les 12 points au bout de deux ans (sans avoir commis d’infraction) au lieu de trois ans. L’épreuve est possible dès 17 ans et demi et le tarif « jeune conducteur » devient intéressant chez les assureurs.
La conduite supervisée
Modalités
Accessible à la majorité du candidat, elle complète la formation de base par une phase de conduite avec un accompagnateur. Moins contraignante que l’AAC, elle offre cependant des avantages similaires. Son intérêt est de sécuriser le candidat avant l’épreuve finale ou après un échec à ladite épreuve. Il faut cependant avoir réussi le code de la route et avoir effectué au minima 20 heures de conduite. L’AFFI est aussi exigée.
Avantages
Cette méthode permet de gagner en confiance au volant. Attention toutefois, les jeunes conducteurs disposent de 6 points et ils doivent attendre trois ans (sans infraction) pour en avoir 12. De plus les assurances n’octroient aucune réduction.
La conduite encadrée
Modalités
Dès l’âge de 16 ans, le candidat peut obtenir, via cette formation, le permis dès ses 18 ans. A la condition unique de suivre une formation professionnelle des métiers de la route encadrée par l’Education nationale. Quand il a réussi son permis B, dans les mêmes conditions que les précédentes formations, le jeune peut conduire avec un accompagnateur jusqu’à sa majorité.
Avantages
L’élève prend le volant légalement dès ses 18 ans pour travailler dans le cadre de sa formation professionnelle. A condition qu’il l’ait réussie.
Ce qu’il faut retenir : l’AAC semble être la formation la plus pertinente pour préparer un jeune conducteur, pourtant la conduite supervisée et la conduite encadrée offrent certains avantages non négligeables selon la situation du jeune. L’objectif est double : renforcer la confiance en soi et surtout, diminuer le nombre de morts sur les routes.